30 ans d’échanges, un réseau toujours en mouvement
A l’occasion des 30 ans du Réseau interculturel d’échanges de savoirs (RESI-F), une interview croisée de Chokoufeh Samii, une des initiatrices du projet, de Julia Federico, une des actuelles animatrices de ce réseau, et de Hazbie Bajrami, membre.
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Qu’est-ce que le RESI-F, concrètement?
- une séance par mois où les femmes* se rencontrent pour échanger autour d’une thématique précise, décidée par elles en début d’année. La rencontre a lieu le 3e jeudi du mois de 17h30 à 19h30, sauf exception, dans les locaux de F-information, 67 rue de la Servette, 1er étage (arrêt TPG Poterie). Gratuit et sans inscription.
- de nombreux cours hebdomadaires proposés aux participantes – français, informatique, gym, théâtre, etc. Gratuit mais sur inscription auprès des animatrices du RESI-F (venir lors d’une séance mensuelle).
- des sorties culturelles, des pique-niques, etc. tout au long de l’année.
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Hazbie Bajrami, membre du RESI-F
Quelques mots sur ton parcours?
Je suis Albanaise du Kosovo et je suis arrivée à Genève il y a 33 ans. A l’époque on n’avait pas encore besoin de visa pour entrer. En 1993, j’ai eu le permis B, et depuis 15 ans j’ai le permis C. J’ai trois enfants, l’ainé a aujourd’hui 32 ans. On n’a pas encore de petits-enfants… et on est impatient·es 😉
J’ai commencé à travailler en 2001, avant je m’occupais de mes enfants. J’ai travaillé à plusieurs endroits. D’abord dans une crèche, avec 120 enfants. J’étais à la cuisine, j’aimais beaucoup même si c’était dur. Je m’entendais bien avec les équipes, mais j’ai eu des soucis de santé et j’ai dû arrêter.
Après j’ai travaillé à la Croix-Rouge et à Caritas, où j’ai fait la caisse et les rangements, puis au parascolaire où je m’occupais des repas de midi. J’ai toujours aimé le travail avec les enfants.
Comment as-tu connu le RESI-F?
J’ai d’abord connu Camarada par une dame qui était venue chez moi et qui m’a dit qu’il y avait un endroit tout près pour rencontrer des femmes. J’ai réfléchi, je me suis dit: «pourquoi pas», et je suis sortie sans même connaître l’adresse précise! Je me suis tout de suite sentie bien, mais maintenant il y a trop de monde. Carole (ndlr: une des animatrice) m’a proposé d’autres endroits.
Alors j’ai été voir Voie F. J’ai fait «Nos forces dans la vie» (ndlr: identification de compétences pour femmes peu à l’aise avec l’écrit). C’était pendant le Covid, avec Fabienne. C’est elle qui m’a parlé de F-information.
Ici j’ai commencé avec Julia pour «Nous Citoyennes». C’était il y a trois ans. On a tout de suite bien croché.
Et puis j’ai suivi d’autres cours du RESI-F, un cours d’anglais, un cours de couture – mais c’était trop débutant pour moi – un cours d’informatique et surtout de français que je continue encore. Avant, j’avais appris le français surtout avec la télé!
Qu’est-ce que c’est pour toi le RESI-F?
Avec le RESI-F, j’ai fait des sorties, j’ai été au théâtre, parfois avec ma fille. Chaque fois que je peux je viens aux rencontres, mais parfois j’oublie ou parfois c’est trop tard.
C’est des soirées où même entre nous, juste en parlant, on apprend des choses, on s’échange des idées. Chaque femme a son histoire, comment elle est venue, comment elle vit ici.
Parfois en dehors je vois Elham ou d’autres dames par hasard, et à chaque fois on parle ou on boit un café. Même je téléphone pour savoir comment elles vont.
Au RESI-F, j’aime l’ambiance chaleureuse, et les gens sont gentilles, très à l’écoute. On se sent bien ici. Ce n’est pas une grande association, on est comme en famille.
Je conseille à tout le monde de suivre des cours, on apprend toujours… et ici on a cette chance, si on veut apprendre, on peut!
Des fois je me dis que je sais assez… mais je crois qu’on apprend jusqu’à la fin de sa vie!
Un de tes meilleurs souvenirs?
Il y a beaucoup de moments bien! Je pense à un moment avec Julia où on a fait des photos, et on a rigolé tout le temps! Je pense aussi à la soirée de clôture de Nous Citoyennes. On était stressées mais à la fin: on l’a fait!
Julia Federico, co-coordinatrice du RESI-F et au pôle migration de F-information
Tu es héritière d’un beau passé, comment assurer la continuité tout en s’adaptant au contexte actuel?
J’ai commencé à la retraite de Chokoufeh (ndlr: voir plus bas)… et je peux dire que c’était des «big shoes to fill»! C’est une femme que j’apprécie beaucoup, j’ai eu l’occasion de travailler un peu avec elle, et souvent je l’imagine mentalement à mes côtés! Plus largement, j’ai beaucoup de respect pour toutes les personnes qui ont été à l’origine du RESI-F: Ann Avery, Maryelle Budry, Claire-lise Dreifuss, Gerda Ferrari et Chokoufeh Samii, et aussi pour Brunella Colombelli qui a animé pendant longtemps les rencontres du RESI-F. Elles ont ouvert un chemin!
Un chemin qui pour moi est ancré dans des valeurs féministes et humaines, des valeurs qui me touchent profondément: le partage, l’échange, le respect mutuel, la bienveillance, l’ouverture à l’autre.
Ces dernières années à F-information, avec ma collègue Sara Kasme, nous avons cherché à rester fidèles à ces valeurs du RESI-F. Nous avons repris la main en pleine période post covid, c’était un peu paniquant, on a eu moins de participation. Et bien sûr les temps changent. Les raisons de la migration, aujourd’hui en 2024, ne sont pas forcément les mêmes qu’il y a 20 ou 30 ans. Quoi que… il y a toujours eu des guerres et des conflits, des présences pour des raisons économiques ou pour regroupement familial. Quels que soient leur parcours ou leur origine, les femmes qui viennent ici dans cette salle sont là pour la sororité, l’envie de rencontrer d’autres femmes. Pour partager dans l’ouverture et le respect. C’est l’essence même du RESI-F.
Combattre l’isolement, promouvoir la confiance en soi: au-delà du partage d’expérience, en quoi le RESI-F peut-il soutenir ces enjeux?
La confiance est une clé presque magique pour la vie. En tant que femme, notre éducation genrée reçue depuis toute petite n’encourage pas particulièrement la confiance. Au RESI-F, nous sommes toutes compétentes, à égalité, nous savons chacune beaucoup de choses même si on ne s’en rend pas toujours compte. La migration est un changement culturel énorme, c’est un moment crucial de questionnement aussi sur son identité.
A F-information, nous offrons un espace où on peut être soi-même. Déjà juste être présente et participer c’est porteur, et l’ensemble des femmes est là pour encourager les autres. Mais aussi offrir ses compétences à d’autres femmes (en français, en anglais, en informatique, en couture, en théâtre, etc.), c’est se sentir utile et ça renforce sa propre estime.
La lutte contre l’isolement des personnes issues de la migration est aussi un enjeu important. Ici les participantes ont du plaisir à venir. C’est un temps pour soi, pour boire un thé, entre femmes. On a des moments de réflexion commune ou d’apprentissage, et beaucoup de moments plaisir! On sent la joie, même si on partage parfois des choses difficiles. C’est essentiel qu’elles ne restent pas toutes seules avec ces poids. Partager en toute bienveillance nous renforce. C’est un soutien, cela donne du courage. C’est aussi une source d’inspiration pour toutes, également pour nous, les coordinatrices.
Est-ce qu’il y a une autre particularité du RESI-F que tu souhaites relever?
J’ai travaillé dans d’autres associations du réseau associatif des femmes issues de la migration. Une des particularités du RESI-F, c’est que les femmes elles-mêmes peuvent proposer des activités et des thèmes. En tant que coordinatrices nous ne décidons ni du programme des rencontres, ni des cours d’échanges de savoirs. Nous sommes là pour maintenir le cadre, mais ce sont les participantes qui font vivre le RESI-F.
Et puis cette activité a lieu ici, à F-information, où on accueille des femmes* pour toutes sortes de raisons. Ainsi le RESI-F bénéficie de cette ouverture au grand public, et le réseau s’agrandit, s’enrichit.
Pourquoi l’importance d’une activité collective/ en groupe?
Ensemble, nous sommes plus fortes, on ose faire plus de choses, et différemment. La solitude peut toucher de nombreuses personnes, une femme à la maison avec des enfants en bas âge ou une personne subitement au chômage, une personne âgée ou à la retraite, etc. Les activités collectives permettent d’avoir un réseau qui soutient, une entraide parfois, et même si on ne vit pas une situation difficile, ces lieux de partage et de connaissances sont importants pour toutes.
Quelles sont les personnes qui participent au RESI-F? Y a-t-il beaucoup de renouvellement? Une grande diversité culturelle?
Nous avons un noyau de fidèles, et le renouvellement se fait progressivement et par différents canaux. A F-information, des personnes sont orientées au RESI-F via l’accueil ou lors des consultations individuelles juridiques, psycho-sociales et professionnelles.
Ensuite Sara et moi, comme coordinatrices, nous allons régulièrement présenter le projet au sein des associations du réseau femmes*. On a aussi quelques étudiantes qui viennent ponctuellement, c’est très intéressant pour elles et pour nous. Mais ce qui fonctionne le mieux, c’est le bouche-à-oreille. Les femmes sont heureuses d’être ici et en parlent autour d’elles.
Sur le plan de la diversité culturelle, on a bien sûr une grande majorité de femmes issues de la migration, mais aussi des Suissesses qui ont dû changer de ville et des Genevoises.
La moyenne d’âge tourne autour de la cinquantaine. Quand on a des enfants en bas âge, ce n’est pas évident de se libérer pour la rencontre mensuelle qui a lieu entre 17h30 et 19h30. Je rappelle que ces séances sont souples: il n’y a pas besoin de s’inscrire, et on accepte aussi la présence d’enfants. Ce qui n’est pas le cas pour les cours.
Un constat: quand elles travaillent, les femmes ne sont pas forcément disponibles pour les cours qui ont lieu en journée, ni pour participer, ni pour l’animer. Il faudrait réfléchir à des cours le soir, mais cela pose d’autres problèmes d’organisation.
Les rencontres et les cours se passent généralement en français: c’est un défi pour les profs! Il est même parfois difficile de transmette des choses simples au niveau logistique. Mais on trouve toujours un moyen pour communiquer.
Parle-nous un peu plus de ces profs bénévoles
Les profs qui proposent des cours sont parfois à la retraite tandis que d’autres sont en train de se professionnaliser. L’animation d’un cours du RESI-F n’est pas rémunérée, mais nous rédigeons des attestations qui valident leur expérience. C’est un gros investissement hebdomadaire sur un semestre voire une année scolaire. En échange, elles bénéficient de consultations gratuites.
Selon les retours que nous avons eu, les enseignantes sont motivées par l’ambiance décontractée et chaleureuse du RESI-F, et les femmes qui participent sont de manière générale très reconnaissantes. Chaque année nous organisons une rencontre entre «profs» pour réfléchir ensemble sur comment mieux gérer certains aspects, notamment l’hétérogénéité des groupes, en termes de niveau de français, de scolarité, etc.
Comment vois-tu ton rôle en tant que coordinatrice?
Avec Sara, nous sommes là pour assurer le cadre. Je rappelle qu’on n’est pas une école! La venue à l’une de nos rencontres mensuelles est obligatoire avant de pouvoir suivre un cours, ce qui nous permet de rencontrer la personne, de présenter le RESI-F et ses valeurs. Nous sommes aussi là pour que chacune se sente la bienvenue et impliquée, pour faciliter les échanges, dans une ambiance chaleureuse et décontractée. Et bien sûr cela ne va pas sans un travail de coordination en arrière-plan.
Qu’est-ce que représente pour toi le RESI-F?
On entend souvent dire que le RESI-F, c’est comme une famille. C’est vrai. Bien sûr que j’y suis à titre professionnel, mais je suis aussi touchée personnellement car j’ai vécu un parcours de migration.
Aux USA où je suis née, ma grand-mère qui vivait avec nous parlait… italien et pas anglais! Je suis venue en Suisse pour la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté, c’était mon premier travail après l’université. Je me rappelle que dans ma lettre de motivation j’avais mentionné que ce qui me motivait c’était ces moments d’échanges entre femmes autour d’une table… j’ai toujours adoré ça! Je le retrouve avec force et émotion dans le RESI-F. Et ensuite bien sûr ce sont des valeurs qui nous unissent!
Un de tes meilleurs souvenirs?
Il y en a tellement, c’est difficile… Je pense aux pique-niques annuels. Je me souviens de celui de septembre 2022 au jardin botanique, on avait choisi un endroit un peu éloigné, le temps passait et elles n’arrivaient pas, on a fait un tour dans le parc pour les retrouver une à une. Elles sont venues avec des sacs de nourriture, la fille d’une avec son violon. Il y avait la beauté de l’endroit, la musique, les personnes qui étaient là, les nappes de toutes les couleurs étalées par terre, pleines de bonnes choses…
Je pense aussi à toutes nos fêtes: il faut voir comme on danse! J’adore danser, mais avec elles c’est particulier. On ne connait pas les chansons, ce sont plein de musiques différentes, mais on se montre des mouvements avec les épaules, les hanches, on est ensemble et c’est vraiment magique.
Chokoufeh Samii. Sociologue, formatrice d’adultes et anciennement chargée des consultations professionnelles à F-information
Tu es l’une des initiatrices du RESI-F que tu as coanimé jusqu’à ta retraite en juin 2021. Que dire sur l’origine de la création de ce réseau?[1]
Le Réseau interculturel d’échanges de savoirs pour les femmes est une activité qui a été créé en 1994 suite à une soirée de témoignages sur le thème: «Femmes et exilées. Ce qu’elles vivent à Genève» où étaient réunies diverses associations: Groupe d’accueil des requérant·es d’asile de la Servette, Camarada, le Centre social protestant et F-information. Parmi les personnes présentes je pense notamment à Anne Avery, Maryelle Budry, Claire-Lise Dreifuss et Gerda Ferrari.
A partir de cette conférence marquée par la solidarité, le partage et la convivialité, l’idée de faire un réseau d’échanges a germé. Il s’agissait de mettre les femmes en contact et les rencontres mensuelles ont été ainsi instituées. Dès le départ, nous avons opté pour une construction commune réunissant à parts égales femmes issues de la migration et femmes autochtones, ce qui pour moi reflète l’image du réseau.
Très vite c’est F-information qui a accueilli le RESI-F et pris en charge l’organisation des activités. La collaboration avec les autres associations partie prenantes s’est maintenue et ce réseau s’est développé. L’esprit d’ouverture et l’accueil chaleureux de F-information a d’emblée marqué l’ambiance du RESI-F.
Pour rappel, les Réseaux d’échanges réciproques de savoirs ont vu le jour en France dans les années 1970 et sont rapidement devenus des vecteurs d’intégration sociale. Ils reposent sur l’idée que toute personne possède un savoir qu’elle peut transmettre. C’est une perspective qui vise à valoriser les savoirs et compétences.
Comment ont évolué les activités de ce réseau en 30 ans?
Avec le temps, les cours de français se sont beaucoup développés et les propositions d’activités diversifiées. Un atelier théâtre «Femmes d’ailleurs et d’ici» a été mis sur pied pour les 20 ans du Réseau, animé par Catherine Hess. Cet atelier a 4 créations à son actif jouées chacune au moins une demi-douzaine de fois dans différentes salles de spectacle allant de la Traverse au Forum Meyrin en passant par le Grütli.
Le Réseau a été un incubateur de plusieurs projets: l’association Araignées Artisanes de Paix, le Prix femmes exilées – femmes engagées, un service traiteur, un atelier de couture ont, entre autres, pris naissance au sein du RESI-F.
Au début nous avons commencé avec des fonds ponctuels, aujourd’hui une convention lie F-information au Bureau de l’intégration et de la citoyenneté (BIC) pour le pôle «Migration, intégration et citoyenneté» dont le RESI-F est l’activité principale: une importante reconnaissance institutionnelle.
Qu’est-ce que représente pour toi le RESI-F?
Nous avons la conviction que toutes les femmes possèdent des savoirs même si toutes n’en ont pas forcément conscience. Le savoir peut se résumer à tout ce que l’on sait: connaissances théoriques et divers savoir-faire. L’échange part du principe que pour être identifiés et valorisés, les savoirs doivent être sollicités.
Les savoirs transmis sont le plus souvent simples et quotidiens. Mais cette relation qui ne met personne au-dessus de personne ouvre une brèche vers cette confiance en soi qui manque si souvent aux femmes comme aux personnes migrantes. Pour prendre conscience qu’on peut agir sur soi et son environnement, il faut d’abord renforcer son estime de soi.
Un élément essentiel est la relation «positive» qui est expérimentée dans le cadre sécurisant qu’offre F-information et l’esprit insufflé lors des rencontres mensuelles. La manière dont on vit sa différence (positive vs négative) dépend du contexte dans lequel on évolue (reconnaissance, légitimité, inclusion vs méfiance et exclusion). Aux rencontres du réseau, l’ouverture à l’autre, la bienveillance, le respect et l’égalité sont valorisés et permettent une relation positive aux autres.
Un de tes meilleurs souvenirs?
Avec Brunella Colombelli, nous organisions une fois par année un pique-nique et on cherchait à varier les lieux pour les faire découvrir aux femmes. Nous avions décidé d’aller au parc des Evaux où il y avait quelques barbecues à disposition avec tables et bancs. Pour être sûres d’en avoir, nous avions envisagé de dormir la nuit dans le parc… après réflexion, nous avons renoncé mais sommes arrivées très tôt sur les lieux. Cette anecdote illustre pour moi à la fois notre forte implication à toutes les deux au RESI-F et la grande complicité qui nous a unies pendant cette période.
Un autre souvenir, pour les 15 ans du RESI-F, le jour de la fête, nous avions organisé à F-information des ateliers «échanges de talents» pour montrer ce qu’étaient concrètement les activités faites par les participantes tout au long de l’année. C’était magnifique de voir des femmes transmettre leurs savoirs (couture, cours de langue, bricolages, etc.) à celles qui avaient envie d’apprendre. Compétences, savoir-faire, curiosité, tâtonnements, joie, partage et solidarité sont les mots qui me viennent pour décrire ce moment qui est, pour moi, l’image même de ce qu’est le RESI-F.
Enfin en lien avec ce qu’est le RESI-F, j’avais reçu une carte de Joséphine Sanvee qui avait rédigé le journal des 15 ans. La carte citait cette phrase de Louis Lavelle: «Le plus grand bien que nous puissions faire aux autres n’est pas de leur communiquer leur richesse, mais de leur révéler la leur». Sur un post-it Joséphine avait écrit: « Cette assertion de Louis Lavelle résume pour moi l’un des aspects les plus importants du travail qui se fait au sein du RESI-F».
Notes:
[1] Lire notamment: https://www.reiso.org/articles/les-dossiers-annuels/1838-les-echanges-de-savoirs-pour-s-integrer