Être femme* et séniore… c’est-à-dire?
Être femme* et séniore… c’est-à-dire?
* Nous employons dans ce texte le féminin générique. L’appellation «femme» désigne toute personne qui se reconnaît en tant que femme ou socialisée en tant que telle.
À l’occasion de la votation du 25 septembre prochain autour de la réforme de l’AVS, nous nous sommes penchées sur la réalité que rencontrent les femmes séniores à Genève. Une réalité qui ne forme évidemment pas une catégorie homogène[1] et qu’il est important de considérer dans toutes ses singularités. Un constat commun cependant: en vieillissant, les femmes sont confrontées à un double défi puisqu’elles cumulent deux formes d’inégalités[2]: celle du genre et celle de l’âge[3].
Sur le plan du genre, les femmes séniores continuent de subir de multiples injustices – sur le lieu de travail, au sein du foyer, en matière de rémunération, d’opportunités et de respect.[4] Sur le plan de l’âge, elles sont soumises à des stéréotypes, des préjugés voire des discriminations car dorénavant considérées par la société comme un «fardeau» et un «problème»; elles sont (ou peuvent se sentir) reléguées en arrière-plan. Comment faire évoluer le regard sur soi, de même que le regard de l’autre sur soi?[5]
À F-information
En tant qu’association généraliste pour femmes* et famille, F-information répond à ces différentes problématiques en assurant sa mission d’accueil, d’écoute et d’accompagnement ainsi que d’orientation vers d’autres structures spécialisées. À ces dernières le soin de rendre plus visibles les expériences de femmes âgées (en particulier celles qui sont marginalisées, isolées et privées de pouvoir), de participer à développer de meilleures politiques pour les soutenir, et d’encourager les acteurs étatiques et non gouvernementaux à faire davantage pour les aider.
Les femmes séniores représentent une minorité de notre public – environ 20 %. Sans prétendre à l’exhaustivité, nous souhaitons partager le point de vue des professionnelles actives dans les différents pôles de F-information.
Accueil et documentation
Les professionnelles qui assurent les permanences d’accueil sont là pour répondre à toute question et permettre aux femmes de faire un prochain pas. Nous les accueillons dans nos consultations sociales, professionnelles et juridiques, ou les orientons vers d’autres structures associatives ou institutionnelles. Une prise en charge pluridisciplinaire est souvent nécessaire. Une riche documentation – brochures et dépliants – est mise à disposition et permet d’avoir une vue d’ensemble de ce qui est proposé à Genève (soutien des personnes âgées, activités du 3e âge, bénévolat, droit de succession, etc.). Vous trouverez ici quelques recommandations et ressources en particulier.
Pôle professionnel
Les femmes séniores qui fréquentent F-information sont souvent à la recherche d’un emploi, une situation qui fait suite à un changement dans leur vie, généralement subi: un licenciement, une séparation, un problème de santé qui les oblige à se reconvertir ou bien une perte de sens dans leur travail.
L’âge est un frein possible à l’emploi
Tout d’abord une réalité: l’âge est un frein pour l’employeur[6]. Recruter une personne après 55 ans a un coût financier – potentiellement un salaire et des charges sociales plus élevées, et une semaine de vacances en plus dès 50 ans.
Si, avec le temps, les contraintes physiques peuvent être moins bien supportées (problèmes de dos, de genoux qui sont incompatibles avec certaines activités qui demandent de se baisser, de porter, de rester debout, etc.), les risques d’absence sont accrus. Après une maladie grave, la crainte d’une rechute, la difficulté à supporter le stress ou l’impossibilité de porter des charges lourdes peuvent mettre en difficulté. Et si, par pudeur ou peur des conséquences sur son emploi, les problèmes sont tus, on peut aggraver sa situation puisque aucune mesure de prévention ou d’adaptation du poste n’est mise en place.
Même en dehors des accidents de santé, l’âge renvoie aux questions qui peuvent aussi effrayer l’employeur. Celui-ci peut s’inquiéter par exemple de l’éventuelle fatigabilité de la personne, d’une moindre capacité d’adaptation ou de difficultés de mémorisation. Par ailleurs, il ne faut pas minimiser les freins liés à la perte de confiance en soi: l’impression de ne plus être en prise avec l’époque ou de ne plus correspondre au marché du travail, une basse estime de soi, etc. Après un licenciement ou une longue période de chômage, les émotions telles que la colère, la tristesse et l’amertume doivent être digérées. Une prise de recul est nécessaire pour aller de l’avant et se confronter à un nouvel environnement de travail.
Enfin, plus on se rapproche de l’âge AVS, plus les chances de retrouver un emploi diminue. Or cette réalité n’est pas toujours prise en compte au niveau du chômage. Par ailleurs, le fait d’obliger des personnes souvent moins à l’aise que les jeunes générations avec l’informatique à faire des démarches en ligne accentuent leurs difficultés.
L’âge comme atout
Avoir un certain âge est aussi un avantage! La femme séniore peut se prévaloir de son expérience et de sa rapidité opérationnelle, et ce d’autant plus que ses connaissances ont été régulièrement actualisées.
Elle peut mettre en avant son savoir-faire et son savoir-être acquis au fil du temps, tout comme l’existence d’un solide réseau de relations. Après avoir franchi le cap du milieu de vie, elle a souvent revisité ses valeurs, notamment autour de la loyauté et du sens donné à son travail. Elle est prête pour un engagement à moyen terme, et donc moins susceptible de quitter l’emploi. Elle se connait davantage et sait mieux ce qu’elle ne veut plus… Tout le travail d’accompagnement est de l’aider à préciser ce qu’elle veut! Enfin, elle peut être davantage sollicitée pour transmettre et partager ses expériences[7].
Une de nos missions: favoriser la reprise de confiance en soi
À F-information, l’accompagnement est principalement individuel. Une fois précisé avec la consultante le type de poste visé en fonction de ses motivations, de ses compétences, de ses besoins, de son statut et de ses valeurs, l’enjeu de la recherche d’emploi sera de faire valoir ses atouts. On va identifier ses compétences spécifiques et génériques, apprendre à valoriser ses expériences et à en parler de façon argumentée.
Les consultantes peuvent alors se faire accompagner dans l’élaboration de leur projet professionnel, dans leurs recherches, dans la rédaction de leur CV ou leur lettre de motivation – certaines des personnes accueillies n’ont jamais eu à rédiger de tels documents, ne se sentent pas à l’aise avec les outils informatiques ou ne sont pas francophones. Elles peuvent aussi envisager un bilan de compétence, individuel ou collectif. Se projeter dans un nouveau travail mais aussi pour préparer une transition – comme par exemple le départ des enfants ou la retraite.
Le choix de se reconvertir comme indépendantes est une option mais aussi un vrai parcours d’obstacles et un risque financier pas facile à assumer. Enfin, elles peuvent s’orienter vers une formation complémentaire qui leur permet à la fois d’actualiser et/ou de diversifier leurs compétences, de reprendre confiance et d’enrichir potentiellement leur réseau.
La reprise de confiance, un élément-clé comme en témoigne Licia* (nom d’emprunt), 58 ans, qui a été accompagnée en jobcoaching: «Mon âge ne me pose pas vraiment de problème. J’essaye de manger sainement, j’évite le stress parce que ça me fait beaucoup de mal, je prie Dieu pour qu’il maintienne mon cœur et mon cerveau en paix à cause des épreuves. Je mets ma foi en action, parce qu’il y a des soucis que je n’arrive pas à gérer toute seule. Je suis optimiste. Après un cours d’une année dans l’horlogerie, j’ai réussi à avoir un poste de travail que j’aime beaucoup. À F-information, j’ai été bien accueillie et suivie jusqu’au jour où j’ai recommencé à travailler. Je me suis donnée à fond, la motivation et le courage étaient là, mais quand même j’avais peur de ne pas réussir… Tout ce chemin a été déclenché grâce à une personne qui a cru en moi, Madame « X » à Voie F où je suivais un cours de français.»
Pôle social
Leur vie durant, les femmes* sont plus susceptibles d’assumer – et pas toujours volontairement – des tâches domestiques et de soins, peu reconnues et non rémunérées. Ce soutien à leur famille ou à leur communauté représente une forte charge mentale. Il ne connaît pas de frontière[8] et ne s’arrête pas avec l’âge. Les femmes se retrouvent telles des «sandwich»[9] à s’occuper à la fois de leurs parents âgés et de leurs enfants encore à charge. Et plus tard, proche aidante[10], à accompagner la maladie d’un·e conjoint·e ou à garder des petits-enfants. «Nous avons à percevoir et valoriser ce rôle essentiel que jouent ces femmes – notamment dans la garde des petits-enfants mais également dans d’autres rôles invisibles et sous-évalués – et à déconstruire cette idée reçue selon laquelle les vieilles seraient improductives et juste des charges pour les jeunes générations» [11].
Ce travail invisible, mais aussi le choix du temps partiel ou les ruptures dans leur vie professionnelle (travail «en pointillé») pour cause de présence auprès des enfants, signifie un accès inégal aux ressources économiques et in fine à la protection sociale. De nombreuses femmes peuvent atteindre le troisième âge dans la pauvreté ou l’instabilité financière.
Charges familiales et care: un travail surreprésenté mais non reconnu chez les femmes séniores
«À F-information, nous recevons beaucoup de consultantes en précarité financière, exprime l’une des assistantes sociales. Quelques exemples récurrents viennent à l’esprit: des femmes sans papier qui perdent leur travail dans l’économie domestique et se questionnent pour l’avenir, car les contraintes physiques liées à leur emploi sont de plus en plus difficiles à vivre. Des femmes qui ont supporté un mari violent et qui, une fois les enfants partis, font le choix de la séparation et se retrouvent sans revenus. Des femmes qui ont pour différentes raisons de très/trop petites retraites et doivent compléter leur revenu, avec la fatigue que cela génère. Tant de situation complexes.»
L’avancée en âge et la perception du vieillissement varient selon les femmes[12]. Les femmes viennent en général en consultation pour d’autres demandes prioritaires, mais elles y abordent souvent leurs inquiétudes autour de la santé physique et psychique, pour elle, sa ou son partenaire. Elles ont besoin d’être écoutées.
L’aspect administratif – et la fracture numérique, notamment pour les femmes issues de la migration, mais pas uniquement – est également l’une des causes de préoccupation des personnes plus âgées. Cela génère une dépendance, l’impression d’être mises de côté, et souvent des angoisses ou du renoncement. En toile de fonds, on retrouve souvent le sentiment d’incompréhension ou celui d’être hors course face à un système «rouleau compresseur» et aux injonctions de performance.
Une note spécifique: des recherches scientifiques ont montré que les personnes âgées appartenant à une minorité sexuelle ou de genre sont globalement en moins bonne santé. Les préjugés et les discriminations dont elles ont fait — et font parfois encore — l’objet ont représenté des sources de stress qui, avec les années, ont eu un impact négatif sur leur santé. L’association genevoise 360 a publié un guide de réflexion et d’action pour mieux prendre en compte la singularité de ces personnes.
Pôle juridique
On pense souvent que la violence sexiste n’est que le lot des jeunes femmes. Nous savons que les femmes âgées sont également sujettes à différents types de violence qui incluent la violence psychologique, la violence financière, la négligence, la violence sexuelle et la violence physique; ces violences sont le reflet d’une société qui n’accepte que difficilement l’avancée en âge. Lorsque ce type de demandes nous parviennent à F-information, nous les relayons principalement vers le centre LAVI ou AVVEC.
Concernant les inégalités salariales, nous réorientons également nos consultantes vers les syndicats. Rappelons quelques chiffres. La forte progression du taux d’activité des femmes a fait passer à 81,4 % la population active âgée de 50 à 64 ans, contre 70,9 % en 1991. Pour autant le salaire médian des femmes à partir de 50 ans reste inférieur à celui des hommes, même si les différences se sont réduites entre 2008 (20,4 %) et 2018 (16,1 %).[13]
L’arrivée de la retraite pose des questions juridiques aux femmes séniores. Nombre d’entre elles ne connaissent pas leurs droits[14], notamment les femmes sans statut légal, mais aussi celles dont la situation familiale a évolué. Différents cas pour lesquels les femmes sont pénalisées lors du calcul de leur rente de retraite:
- Si le couple divorce, les cotisations AVS et celles de prévoyance professionnelle acquises durant le mariage sont généralement partagées. Mais les femmes restent pénalisées au niveau des cotisations après le divorce, car elles ne reprennent généralement pas pour autant une activité aussi bien payée que leur ex-mari.
- Si le couple reste marié, de nombreuses femmes n’ont pas de réelle autonomie. Normalement, le mari partage sa rente avec sa femme, mais malheureusement on observe souvent que le mari garde «son» argent ou surveille comment sa femme utilise «son» argent.
- S’il n’y a pas de mariage, il n’y a pas de partage de cotisations.
Pour rappel, deux fois par semaine une juriste de F-information assure une permanence téléphonique pour répondre aux questions urgentes et précises.
Activités collectives et bibliothèque Filigrane
Dans le cadre du Réseau Interculturel d’Échanges de Savoirs pour les Femmes (RESI-F), les femmes séniores sont bien représentées. Elles sont curieuses et prennent le temps de rencontres, d’échanges et de discussions thématiques. Les horaires en journée de certains cours et activités permettent à celles qui ne travaillent plus de rester actives. Plusieurs thématiques sont en lien avec la santé. D’autre part, l’encouragement à à sortir de chez soi pour se retrouver dans des activités collectives répond au sentiment d’isolement que peuvent ressentir les femmes migrantes, et tout particulièrement les femmes migrantes âgées.
L’équipe de la biliothèque Filigrane possède plusieurs rayons thématiques en lien avec l’âge. Parmi ses dernières sélections, elle a précisément choisi des coups de cœur en lien avec la thématique de cette infolettre.
Par ailleurs, Filigrane organise des lectures et autres événements culturels qui donnent la parole à toutes les femmes. En 2019 notamment, deux écrivaines ont présenté leurs nouveaux livres dont l’un s’appelait «Balance ton âge».
L’étape de la retraite: des perceptions différentes selon les genres
La retraite est incontestablement une étape. Pour les femmes qui n’ont pas de problématiques particulières, c’est une période charnière de vie avec de nouveaux enjeux – du temps et des perspectives. Les femmes savent généralement combien il est important d’entretenir sa santé physique et psychique, d’entretenir les liens sociaux, de questionner et revisiter ses besoins, de conserver ou recouvrir son autonomie et de demander de l’aide.
Sur le plan individuel, le soin de son apparence peut aussi être un enjeu. «Ce n’est pas un secret que notre culture est basée sur un déni du vieillissement et de la mort, et que les femmes souffrent plus sévèrement de cette dénégation que les hommes. Les femmes sont placées sur un piédestal et considérées comme puissante lorsqu’elles sont jeunes et belles, mais elles perdent ce pouvoir en vieillissant. (…) Le «pouvoir» de la jeune femme est illusoire, puisque les standards de la beauté sont définis par les hommes.[15]»
Sur le plan collectif, elles ont majoritairement encore de l’énergie et de la curiosité pour s’impliquer dans des activités sociales[16]. A noter l’injonction du «faire»: les options d’engagement bénévole sont pléthore mais ne sont pas une condition sine qua non pour se réaliser. Là encore, à chacune de percevoir quels sont ses besoins et comment elle a envie d’être reliée au monde.
En conclusion
L’enjeu principal des femmes séniores reste l’inclusion à tous les niveaux de la société. Dans ce monde où tout avance très vite, comment prendre en considération, respecter et traiter dignement celles qui ne suivent pas ou pas facilement? Comment intégrer plutôt que marginaliser? Comment éviter stigmatisation et infantilisation? «La question du vieillissement de la population devrait se régler par l’intégration des personnes âgées plutôt que par une marginalisation, fût-elle bienveillante.[17]»
Il est important d’agir tant à travers différentes stratégies publiques que collectives – politiques et législatives, interventions éducatives et contacts intergénérationnels – que privées et personnelles. Il est recommandé à chacune de travailler sa résilience et son ouverture d’esprit, et d’encourager tout·e citoyen·ne à inclure des femmes séniores dans ses activités, ses associations, les faire participer à toutes les discussions, en particulier celles qui les concernent. Enfin pour contribuer à changer les perceptions, il est essentiel d’impliquer les hommes, quel que soit leur âge, dans les discussions sur le genre et l’égalité.
C’est à la lumière de toutes ces observations qui confirment qu’aujourd’hui encore, l’âge des femmes accentue les inégalités sociales, professionnelles et juridiques, que nous vous encourageons à voter «non» aux prochaines votations sur l’AVS.
Notes:
[1] Pour le présent article, nous nous sommes basées sur la tranche d’âge 55 -70 ans. Sachant que la définition du terme «séniore» dépend du contexte: dans le monde professionnel, la personne est catégorisée comme séniore dès 45 ans, alors que socialement les séniores sont plutôt associées à l’âge de la retraite.
[2] On peut ajouter un troisième élément transversal, celui des inégalités sociales, auquel nous sommes quotidiennement confrontées, et qui perdure voire augmente avec l’âge.
[3] Pour aller plus loin, lire le rapport mondial sur l’âgisme https://www.who.int/fr/teams/social-determinants-of-health/demographic-change-and-healthy-ageing/combatting-ageism/global-report-on-ageism ainsi que l’article https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2012-4-page-143.htm et https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2004-1-page-31.htm et de nombreux articles sur la plateforme https://www.reiso.org/articles/themes/vieillesse
[4] https://www.ageinternational.org.uk/who-we-are/what-we-do/womens-rights/
[5] https://www.who.int/fr/news/item/18-03-2021-ageism-is-a-global-challenge-un
[6] https://www.ofce.sciences-po.fr/blog/lemploi-des-femmes-senior-e-s-une-grande-vulnerabilite/ et https://www.studyrama.com/pro/emploi/egalite-des-chances/carriere-au-feminin/femmes-et-seniors-double-penalite-18320.html et https://www.vie-publique.fr/rapport/126889-la-seniorite-des-femmes
[7] Voir l’excellent guide sur l’insertion professionnelle de la fondation Qualife qui s’adresse aux personnes de 50 ans et plus, ainsi qu’aux professionnelles du domaine de l’emploi. https://www.qualife.ch/uploads/2021/08/202207_Guide_Insertion_Pro_Qualife50_V14.pdf
[8] Le rapport d’Age International Older Women: the hidden workforce donne la parole à l’expérience de travail des femmes âgées en Éthiopie et au Malawi et formule des recommandations: https://www.ageinternational.org.uk/globalassets/documents/reports/2021/age-international-older-women-report-v11-exec-summary.pdf
[9] À lire l’excellent article de Muriel Golay (actuellement directrice de la LAVI et membre du comité de F-information) qui date de 2009 mais n’a pas pris une ride https://lecourrier.ch/2009/07/28/les-femmes-de-la-generation-sandwich/
[10] https://www.hcfea.fr/IMG/pdf/Rapport_femmes_seniors_chapitre_2_aidantes_Vf-2.pdf
[11] Diane Elson
[12] Lire la brochure de SantéPsy sur les 65+ sur https://www.santepsy.ch/media/document/0/brochuresenior-a5-fr-op-web.pdf
[13] Sur la base des chiffres 2020 de l’Office fédéral des statistiques, lire notamment www.msm.ch/un-tiers-de-la-population-active-est-agee-de-plus-de-50-ans-a-1076403/
[14] À lire absolument le guide sur les droits fondamentaux de la personne âgée en Suisse, qui présente les bases légales et des cas concrets dans le domaine du travail, de la vie privée, du logement et de la santé: https://www.skmr.ch/cms/upload/pdf/190528_droits_fondamentaux_personnes_agees.pdf
[15] Reclaim, recueil de textes écoféminstes, par Emilie Hache, éd. Cambourakis, 2016. Lire aussi https://www.rts.ch/info/culture/cinema/12713780-cinema-ou-mode-les-femmes-de-plus-de-50-ans-mieux-representees.html
[16] https://www.ipsos.com/fr-fr/50-ans-lage-dor-des-femmes
[17] https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2012-4-page-143.htm